🐎 Jours fériés en mai : ce que les entraîneurs de chevaux de course doivent savoir
Le mois de mai est ponctué de plusieurs jours fériés. Pour les entraîneurs de chevaux de course, il est essentiel de comprendre les implications de ces jours sur l’organisation du travail au sein des écuries.
📅 Le 1er mai : une exception notable
Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé en France. Toutefois, des exceptions existent pour les établissements dont l’activité ne peut être interrompue, ce qui peut inclure les écuries de course.
Si vos salariés travaillent le 1er mai, ils doivent percevoir une rémunération double pour cette journée.
📆 Autres jours fériés de mai : quelles règles ?
Les autres jours fériés de mai (par exemple, le 8, le 10 et le 21 mai) ne sont pas obligatoirement chômés. Leur traitement dépend des dispositions de la convention collective applicable ou des accords d’entreprise.
En l’absence de dispositions spécifiques, l’employeur peut décider si ces jours sont travaillés ou non.
👥 Cas des salariés mineurs
Les salariés et apprentis de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler les jours fériés, sauf exceptions prévues pour certains secteurs spécifiques, ce qui n’inclut généralement pas les activités hippiques.
📌 En résumé
- 1er mai : jour férié chômé et payé, sauf nécessité absolue de continuité d’activité. Si travaillé, rémunération double.
- Autres jours fériés : traitement selon la convention collective ou décision de l’employeur.
- Salariés mineurs : interdiction de travail les jours fériés, sauf exceptions spécifiques.
Il est recommandé de consulter la convention collective applicable à votre établissement et, en cas de doute, de se rapprocher des organismes compétents ou d’un conseiller juridique pour assurer la conformité de vos pratiques.
💸 Cotisations patronales : ce qui change à partir du 1er mai 2025 pour les entraîneurs
En tant qu’employeur dans le secteur des courses hippiques, vous êtes concerné par les évolutions des cotisations patronales, même si ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver. On vous résume l’essentiel 👇
🚨 Ce qui change au 1er mai 2025 :
- Baisse de la réduction générale : la réduction sur les cotisations patronales est légèrement ajustée.
- Pour les écuries de moins de 50 salariés, le taux passe à 0,3193
- Pour les structures plus grandes, il passe à 0,3233
- Cotisations “accidents du travail / maladies pro” (AT/MP) :
- La part mutualisée du taux augmente légèrement (de 0,46 % à 0,50 %), ce qui peut impacter les charges globales.
- Contribution à l’assurance chômage :
- Elle baisse de 0,05 point, soit 4 % désormais, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
- Heures supplémentaires :
- Une déduction forfaitaire sur les cotisations patronales est introduite : un coup de pouce si vous avez recours régulièrement aux heures supp’ lors des déplacements ou des jours de courses.
🧾 En pratique pour vous :
Même si les montants restent relativement modestes, ces ajustements peuvent faire une différence à l’année. C’est l’occasion de faire un point avec votre comptable ou votre gestionnaire de paie pour vérifier vos paramétrages et optimiser les aides dont vous pouvez bénéficier.
👩🏫 Apprentis en écurie : nouvelle règle d’exonération des cotisations
Vous avez un ou plusieurs apprentis qui vous accompagnent dans le travail quotidien des chevaux ? Attention, la règle sur les exonérations de charges a changé depuis le 1er mars 2025.
🆕 Ce qui change :
Avant le 1er mars, la part de salaire jusqu’à 79 % du SMIC était exonérée de charges sociales.
Désormais, seuls 50 % du SMIC sont exonérés.
👉 Tout ce qui dépasse ces 50 % est maintenant soumis à :
- Cotisations sociales
- Contribution Sociale Généralisée (CSG)
- Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS)
🎯 Ce que ça veut dire concrètement :
Si vous rémunérez votre apprenti au-delà de 50 % du SMIC (ce qui est fréquent dans le secteur équin pour récompenser l’implication), vous aurez désormais plus de charges à régler sur la partie excédentaire.
Cela ne doit pas décourager l’embauche d’apprentis, mais il est important d’en tenir compte dans vos prévisions de trésorerie.
